Les nouveaux écosystèmes de coopération sont-elles l'arme de la compétition entre générations ?
Coopération et compétition jouent-elles à chat perché ?
Qui sont les gagnants ? Les perdants ?
La nature nous montre que l'exposition à un changement d'environnement se traduit toujours par un regain de coopération au sein de l'espèce menacée.
Mais la compétition conserve ses droits comme principe conducteur de l'évolution : elle choisit simplement des armes plus efficaces pour vaincre dans les nouveaux écosystèmes émergents.
La révolution numérique offre la génération des digital native une arme fatale : celle d'une coopération intra-générationnelle servie par la puissance des réseaux sociaux.
Cette arme générationnelle assure la victoire dans un monde par ailleurs de plus en plus ouvert et concurrentiel : victoire portée par une armée de start-uppers qui sont les nouveaux hussards d'un capitalisme revisité.
Attendons un peu et la nature reprendra ses droits par un principe sous-jacent : l'homéostasie, c'est à dire une tendance au retour à l'équilibre entre coopération et compétition.
La compétition s'exercera au sein des nouveaux écosystèmes, dont les GAFAS et autres géants des algorithmes et des datas, seront (ou non ?) les dominants.
Sachons évoluer dans les nouveaux écosystèmes offerts à l'entreprise et œuvrons à une coopération (symbiose) intergénérationnelle, plus qu'à l'incompréhension entre générations, dont le temps est toujours l'arbitre ultime.
Mais restons lucides : même si les espaces infinis désormais ouverts à la coopération peuvent être mis au service de progrès humains et sociétaux majeurs, coopération et compétition restent indissociables ; leur mouvement naturel est indépendant de tout projet éthique, moral ou sociétal.
En contrepoint, une interview de Michel Serres (lien ci-dessous).
https://www.youtube.com/watch?v=1fJpNN6ULKc&feature=youtu.be
Cette rubrique est une rubrique d'opinions, qui engagent leur seul auteur. Les documents ou vidéos joints ne visent pas à illustrer ces opinions mais à nourrir la réflexion.